Babysitter à Nantes

J’ai décidé d’écrire de temps en temps sur mon métier chez Nounouland. Je suis experte en garde d’enfants à domicile. Je trouve les babysitters aux familles qui en ont besoin. Aujourd’hui je vous raconte une de mes expériences avec une famille qui a fait appel à nous.

La semaine dernière, nous avons eu une demande de babysitting à Nantes. Et comme nous avons beaucoup sympathisé avec la maman, j’ai eu envie de vous raconter cet exemple de notre quotidien chez Nounouland.

Au premier contact par téléphone, elle m’a expliqué ses besoins pour la garde de son enfant. Il s’agissait d’aller chercher Guirec, son fils unique de 4 ans et demi (il insiste beaucoup sur le « et demi ») à la sortie de l’école entre 16h20 et 17h. Ses parents l’ont appelé comme cela en l’honneur du navigateur Breton Guirec Soudé.

Bien sûr, cette famille est Bretonne et vie en Bretagne. Enfin… pas vraiment. Nantes se trouve aujourd’hui dans la région Pays de la Loire. Mais historiquement et culturellement, beaucoup de personnes considèrent que Nantes fait partie de la Bretagne traditionnelle, car le Duché de Bretagne incluait la Loire-Atlantique jusqu’en 1941, date à laquelle la séparation administrative a été décidée.

Donc si vous cherchez une babysitter à Nantes, ne soyez pas surpris si elle arrive chez vous avec son chapeau de bigoudène…

Le premier contact avec l’agence de babysitting

Marie-Lou, la maman de Guirec est comptable dans une PME Nantaise. Ça journée de travail est minutée. Le matin elle dépose son fils à l’école maternelle Notre-Dame de Bon Port situé dans un beau quartier de Nantes. Ensuite elle doit faire 35 minutes de trajet en voiture pour se rendre à son bureau. Normalement elle commence à 9h00 mais son patron tolère quelques minutes de retard. A 17h30 elle saute à nouveau dans sa voiture. Le temps de trajet pour se rendre à l’école maternelle est de 40 minutes. Le problème c’est que la garderie ferme à 18h.

Dans ses conditions, impossible de récupérer Guirec à l’heure. Le papa de Guirec est juriste dans un cabinet d’avocats. Il sort du bureau encore plus tard que Marie-Lou. Les parents de Marie-Lou habite à plus d’une heure de Nantes. Ceux du papa dans l’Est de la France (selon Marie-Lou, ils font une choucroute au Riesling à tomber par terre).

Marie-Lou s’est donc mise en quête d’une agence de babysitting à Nantes. En cherchant sur Google, elle est tombée sur Nounouland est nous a appelé.

Après m’avoir raconté toutes cette histoire, je lui ai expliqué le fonctionnement de nos services pour la garde d’enfants. J’ai détaillé les aides de la CAF et le crédit d’impôt dont elle bénéficierait.

Au final, Guirec a besoin d’une babysitter environ une heure 5 fois par semaine. Ce qui fait une vingtaine d’heure par mois. Avant la prise en charge de la CAF, mon devis est de 520 € par mois. Là-dessus la CAF prend à sa charge 442 €. La garde de son enfant ne lui revient donc qu’à 78 € par mois. Et cerise sur le gâteau, la moitié des 78 € sont déductibles de leurs impôts sur le revenu l’année suivante. Au final les frais de gardes réels ne sont que de 39 € par mois.

Le deuxième contact, on parle de la futur babysitter

Le lendemain matin, Marie-Lou m’a téléphonée. Avec le papa, ils ont décidé d’accepter mon devis de garde d’enfants à Nantes. J’adore ce petit moment d’excitation. Pour moi, ça veut dire que les parents me font confiance pour dénicher leur futur babysitter.

Avec Marie-Lou, nous commençons à échanger sur la babysitter qu’elle imagine pour Guirec. Pour elle le profil idéal pour une babysitter serait une étudiante. Sérieuse et douce. Même si Guirec n’est qu’en maternelle, elle voudrait quelqu’un qui a un bon niveau scolaire. Elle envisage d’avoir recours à cette babysitter pendant plusieurs années, et elle pense déjà au moment ou son fils apprendra à lire. Elle me parle de tout un tas d’autres détails. Elle est exigeante. Et c’est normal. J’ai l’habitude.

Il faut aussi qu’elle ne se laisse pas marcher dessus. Du haut de ses 4 ans, le jeune Guirec, comme tout bon Breton, à déjà un fort caractère. D’après elle, cela vient de son grand-père paternel de Guirec. Un homme dur comme les granite rose du Finistère !

Comme d’habitude, je prends le temps d’écouter la maman, et de rechercher toutes les petites peurs en angoisse qui sont normales quand il s’agit de laisser son enfant à une babysitter.

Je lui explique comment je vais m’y prendre pour le recrutement de sa futur babysitter à Nantes. En priorité je sélectionne parmi celles qui sont déjà salariées ou qui l’ont été chez Nounouland. Et s’il n’y en a pas de disponible, je vais en recruter. Et là je suis impitoyable. Toutes les familles vous le diront, chez Nounouland nous sommes très exigeants sur les candidatures de babysitter. En moyenne nous retenons 1 seule candidature sur 15.

Et surtout, je lui précise bien, que parmi les babysitters que je vais lui proposer, c’est elle qui choisira. En effet, je suis douée pour détecter si une babysitter est compétente. Mais pour le « feeling » entre la babysitter et la famille, il n’y a que les parents qui peuvent le sentir.

A ce stade, Marie-Lou est pleinement rassurée. Elle n’a plus qu’a attendre quelques jours que je lui propose des candidatures.

Si vous avez besoin de mes services, n’hésitez pas à vous inscrire ici :

Trouver une babysitter à Nantes

Je commence mes recherches le jour même. Nantes est une grande ville. Paradoxalement, c’est dans les grandes agglomérations qu’il est le plus difficile de recruter une babysitter. Dans les grandes villes la population active est plus concentrée. En conséquence, la demande en babysitting y est plus intense.

Et il y a aussi plus de concurrence. Avec les agences spécialisées dans la garde d’enfants à Nantes, et les agences généralistes qui font du service à la personne, la tension sur le marché est présente. Mais rien de tout ça ne m’arrête.

Et puis Nantes, il y a beaucoup d’étudiants. Et comme c’est le genre de profil de babysitter qui intéresse Marie-Lou, c’est plutôt une bonne nouvelle pour moi.

Je commence par regarder celles qui sont déjà en poste chez Nounouland. Mais en milieu d’année, elles sont déjà toutes sur des postes réguliers.

Je contacte Florence. Elle a été babysitter chez Nounouland pendant trois ans. Les familles chez qui elle a travaillé l’ont adoré. Zut, elle est en poste dans une autre agence de babysitting Nantes. Elle travaille pour deux familles et ça se passe très bien. Ça ne m’étonne pas, j’ai déjà échangé plusieurs fois avec cette agence Nantaise et ils sont super sympa. Souvent nous faisons des contrôles de références entre professionnels de la garde d’enfants. Et ça arrive même qu’on parle un peu de tout et de rien.

Mais je n’ai pas contacté Florence pour rien. Elle me parle d’une de ses amies qui s’appelle Katia (j’ai changé son prénom car elle n’a pas souhaité que je l’affiche publiquement). Une professionnelle de la petite enfance. Elle a 25 ans, a travaillé en crèche, en centre aéré. Pas besoin de m’en dire plus. Je contacte Katia.

L’entretien d’embauche d’une babysitter

Je passe un petit quart d’heure au téléphone avec Katia. Expériences, formations, compétences. Sur le papier elle semble avoir tout pour être la parfaite babysitter. Elle n’est disponible pour un entretien complet que deux jours après. Nous prenons rendez-vous pour Jeudi 14h.

Entre temps, je continue mes recherches. Annonces, job-boards, cv-thèque, réseaux sociaux. J’utilise tous les moyens. Mais je mise beaucoup sur mon entretien de Jeudi.

Quand je vois Katia, j’ai tout de suite une bonne impression. Le sourire qu’elle affiche me fais penser « cette femme à l’air heureuse ». Cette première impression est un bon point. Mais mon après avoir recruté plusieurs centaines (faudrait que je compte pour savoir) de babysitter, je sais très bien que c’est très subjectif.

Je passe donc une grosse demi-heure avec elle. Je la teste, l’interroge, la met en situation. Elle fait très peu d’erreur. Je vois qu’elle maitrise son sujet. Elle a commencé à garder des enfants à 16 ans. Et plus sérieusement depuis ses 19 ans quand elle était étudiante.

Katia est l’ainé de 3 enfants. Elle a deux petits frères bien plus jeunes qu’elle. Elle me parle d’eux et de leur relation. Ça peut paraitre anodin, mais pour moi, cette « histoire familiale » à beaucoup d’importance. Je constate régulièrement que les ainés de fratrie font de bons babysitters.

A la fin de l’entretien, j’explique à Katia notre façon de travailler. Elle pose quelques questions a son tour. La rémunération, la possibilité de travailler pour plusieurs familles, les vacances, etc… Je lui explique que pour la rémunération, nous philosophie est d’offrir une rémunération au-dessus de ce qui se fait sur le marché. Ça nous permet à Nounouland de fidéliser ses intervenantes. Mais tout simplement de reconnaitre que la garde d’enfants à domicile ce n’est pas un métier facile.

Je mets immédiatement Katia en relation avec la maman. Je suis persuadé que ça va le faire entres elles. Mais surtout entre Katia et Guirec ! Elles ont rendez-vous le lendemain pour se rencontrer en présence du petit garçon.

La rencontre de la babysitter

Katia avait rendez-vous Samedi à 18h chez Marie-Lou. Elle est arrivée 5 minutes en avance. Un très bon point pour une babysitter, c’est un métier ou la ponctualité n’est pas négociable.

Elles sont restées ensemble pendant 45 minutes. Marie-Lou a spontanément commencé à lui donner des consignes pour la garde. Sans s’en rendre compte, elle avait choisi Katia comme babysitter.

Elles conviennent ensemble de commencer les gardes la semaine prochaine.

3 mois après, j’ai régulièrement des contactes avec Marie-Lou et Katia. Tout se passe très bien. Guirec l’apprécie beaucoup. C’est comme une grande sœur pour lui. Et elle s’en occupe comme elle faisait avec ses petits frères.

Et moi, je suis la plus contente. Mon travail chez Nounouland est hyper satisfaisant. J’ai les familles qui ont des problématiques pour faire garder leurs enfants. Et j’aides des personnes qui cherchent un complément de revenus à vivre mieux. A bientôt pour une autre histoire.