Quand je vois le pouvoir captivant des écrans sur les trois enfants de la Nounouland Family, je me demande forcément quelles activités je pourrais leur faire faire pour les en éloigner.

Pour les petits, le temps d’écran est limité. « Bébé Nounouland » (six ans au moment où j’écris) a le droit aux dessins animés. Le cadet (11 ans) a un téléphone depuis peu. Il ne le considère que comme une console de jeu. Son temps est limité à 20 min par jour.

Pour « l’aînée Nounouland » (qui approche de la majorité), la limite de temps est levée depuis les grandes vacances. Mais un petit rappel à l’ordre quand elle abuse est parfois nécessaire.

Et comme je me doute que tous les parents se posent ce genre de questions, voici ce que nous faisons.

L’idée n’est pas de simplement occuper les enfants. Je parle d’activités qui stimulent les enfants et les parents, que ce soit sur le plan intellectuel ou physique.

Discuter

Ce n’est peut-être pas l’activité qui vient à l’idée en premier. Pourtant, dès que les enfants sont en âge d’avoir une discussion, la discussion est très importante.

Discuter, débattre, échanger des idées. Expliquer des choses aux enfants. Les écouter raconter leur journée, leur vie, leur monde.
Ça crée la cohésion familiale, le lien avec les enfants. Pour l’enfant, l’échange contribue au développement de la confiance en soi. J’ai un exemple en tête. Juste après la rentrée (voir mon article sur la rentrée des classes), Bébé Nounouland est venue dans le salon pour me raconter sa nouvelle école. À ce moment, j’ai arrêté ce que je faisais et je lui ai donné toute mon attention. Je veux qu’elle sente que ce qu’elle raconte m’intéresse et que son histoire est importante pour moi.

Le soir, on aime bien traîner à table même lorsque le dîner est terminé. C’est un moment qui est propice à la discussion.

Bien évidemment, discuter s’apprend en pratiquant. Les enfants développent une capacité à formuler des phrases, à organiser leurs idées, à argumenter. Mais aussi à écouter. Ils apprennent que parler, c’est un échange à double sens.

La randonnée en famille

J’aime beaucoup les sports en extérieur. Je parle ici de sports que nous pratiquons à plusieurs.
Avec chacun, selon l’âge, l’envie, la capacité, j’ai toujours poussé les enfants à faire du sport.
Quand la « Nounouland Family » est réunie, nous allons souvent randonner. C’est une activité idéale ! Elle peut se pratiquer facilement. Pour commencer, une paire de baskets, un chapeau et une gourde suffisent (et de la crème solaire).

Je vois régulièrement de très jeunes enfants faire de la randonnée. Je préfère attendre que les enfants aient 5 ans, car en dessous j’ai un peu peur. Randonner nécessite que les enfants soient capables d’avoir une marche stable et assurée.

Cet été, lors de nos vacances en Normandie, nous avons fait la balade des falaises d’Étretat. Un peu plus de 6 km avec 150/200 m de dénivelé. « Bébé Nounouland » l’a faite sans problème.

La rando est une activité sportive, mais aussi culturelle. On tombe régulièrement sur des constructions pouvant dater de plusieurs milliers d’années. Des fossiles, des dolmens, des constructions romaines. Ça donne aux randos un côté mystique et énigmatique.

La mini-rando (une balade facile de 4 km) du barrage de Malpasset, dans le Var, nous a tous laissé un énorme souvenir. Voir cet énorme édifice éventré est impressionnant. Les enfants ont du mal à imaginer ce que peut représenter le volume d’eau qui a été libéré d’un coup lors de son effondrement. Nous avons alors lu tous les panneaux explicatifs afin de comprendre ce qui s’est passé ce jour-là.

Cuisiner ensemble

Pour cela, mieux vaut aimer cuisiner. C’est mon cas. Ce que j’aime dans la cuisine, c’est le mélange des saveurs.

Alors, partager ça avec les enfants est assez facile. Il suffit de trouver une recette adaptée à l’âge de notre apprenti cuistot.

Hier soir, avec « l’aînée Nounouland », nous avons préparé des rouleaux de printemps. Ce n’est pas compliqué, mais un peu technique. Il faut découper finement les ingrédients. Et le roulage demande un peu de dextérité.

Notre pré-ado n’est pas très attiré par la cuisine. À la rigueur, il aime bien la pâtisserie. Ensemble, nous avons fait des tartes au citron, qui est pour nous deux notre dessert favori. Sinon, je ne le force pas. Je considère la cuisine comme un art. Peut-être que l’attirance viendra un jour.

Perso, j’ai commencé à cuisiner réellement vers 30 ans. Avant cela, je faisais cuire les pizzas congelées au micro-ondes !

La cuisine fait également partie des activités qui peuvent être partagées avec une babysitter que nous vous trouverons avec plaisir. Il suffit simplement de suivre ce formulaire :

Les jeux de société

J’allais écrire « Quand j’étais à la FAC… » mais quand mes phrases commencent comme ça, le reste de la Nounouland Family imagine la grotte de Lascaux que nous avions visitée l’année dernière. Alors que mon passage à la FAC n’est même pas si vieux que ça ! Les ordinateurs existaient déjà, Windows XP venait de sortir !

Bref, à la FAC, j’étais surtout reconnu pour mes compétences en UNO. Et maintenant c’est avec les enfants que nous jouons. Les soirs des vacances d’été, quand le soleil se couche tard et que les enfants n’ont pas besoin de se lever le lendemain, nous jouons des parties, pendant quelques heures après le dîner.

Récemment, nous avons acheté, dans un vide-greniers, un vieux Trivial Pursuit de 1989. Quelle rigolade. Les questions sur les champions sportifs des années 1970, sur la guerre froide, les anciens présidents. Les questions sur l’URSS, le mur de Berlin. Alors oui, je me sens un peu vieux quand j’ai la bonne réponse. Mais c’est aussi une formidable occasion de faire comprendre aux enfants qu’il y a eu un monde, des évènements, même avant leur naissance. Et oui, il y a eu de la vie avant les influenceurs !

Des jeux vidéo

Oui, j’ose en parler. Les jeux vidéo ne sont pas des démons. Nous aimons bien jouer à plusieurs, même avec Bébé Nounouland qui commence à bien manier Mario Kart du haut de ses 6 ans. D’ailleurs, quand on joue tous ensemble, c’est notre jeu préféré.

Si je joue avec le moyen, c’est plutôt à Rocket League, un jeu mêlant des voitures qui jouent au foot. Et avec notre grande, c’est Call of Duty qui l’emporte.

L’important est surtout de ne pas en abuser. Ça devient facilement addictif. Donc en général, on fixe une durée de 30 minutes. Sur la Switch, ça se règle facilement.

Le jeu vidéo, quand il est fait de manière ludique et en famille, a de bons côtés. Il développe la coopération et la compétition. Il favorise aussi les réflexes. Et aussi, il leur apprend à perdre et à gérer la frustration.